L’album de photos, les repas du dimanche, l’autorité du père : tout concourt à figer la mémoire familiale en des récits à l’articulation ritualisée. Et puis, un jour, une remarque anodine vient fissurer l’édifice. La mémoire se tait quelque temps, puis se retourne : elle flotte. Qui aurait pu prévoir que la vérité serait restaurée, des années plus tard, par la fiction ?
« Katyn ou les Retournements de la mémoire » a été exposée en 2018 à L’Immixgalerie (Paris Xème) dans le cadre de l’exposition « Le récit familial ».